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Transcription du podcast 

LA FOLLE THÉORIE

 

Épisode 9

Le langage du temps 5D

0. Teaser : 5D, ça existe ?

Alors, c'est quoi la cinquième dimension ? Et d'abord est ce que ça existe ? Parce qu'aussitôt qu'on va au-delà du monde en trois dimensions d'espace, plus une dimension de temps linéaire qui donnent quatre dimensions, il y a des avis très divergents… Et je dis ça parce que pour les gens qui s'en remettent à la science académique aujourd’hui, avec plus de quatre dimensions, et bien on entre dans un grand inconnu hypothétique, c'est trop compliqué et c'est réservé généralement à l'élite des physiciens et des mathématiciens. 

 

Avec cinq dimensions, on rentre dans le monde de l'énergie et parmi les spéculations sur la nature de cette cinquième dimension là, on trouve notamment l'idée que l'énergie c'est quelque chose qu'on peut percevoir et ressentir avec notre psychisme. Enfin, pour beaucoup de gens il n'y a tout simplement pas plus de quatre dimensions, les quatre auxquelles on est bien habitués.

 

La Folle Théorie c'est une étude sémantique, et étudier le langage, ça permet de prendre en compte, sans discrimination, toutes les croyances et toutes les perceptions du monde qui peuvent être divergentes. 

 

À travers l'analyse sémantique de la Folle Théorie, j'affirme que dans la structure même du langage, la cinquième dimension elle existe bel et bien ! Et ça donne une sorte de grille de lecture alternative de la physique ! Ça pourrait changer la façon dont on vulgarise la physique et aussi la façon dont on pense les recherches.

 

Ça, c’est parce que l'étude du langage, elle révèle les différentes structures logiques qui forment la trame de nos différents systèmes de pensée, qu'on retrouve aussi dans les différentes approches de la physique. 

 

On voit bien par exemple que la physique relativiste et la physique quantique, et bien elles sont tellement différentes que depuis plus d'un siècle les physiciens n'arrivent toujours pas à les concilier. C'est aussi parce que ce sont deux systèmes de pensée différents. Alors, c'est quoi cette dimension mystérieuse là, la cinquième dimension ? Et bien c’est ce qu'on va voir sans plus attendre !

 

1 - Intro : la physique perçue

1. Intro : la physique perçue

Allo tout le monde ! Je suis Alexandra Folie, vous écoutez le podcast "La Folle Théorie" qui établit des connexions entre les sciences fondamentales et les sciences humaines et c’est pourquoi cette théorie là ouvre de nouvelles perspectives qui permettent d'y voir nettement plus clair dans le chaos de nos perceptions. Ça pourrait nous aider à mieux comprendre nos divergences, et à éviter beaucoup de malentendus et de conflits inutiles à petite comme à grande échelle.

OK… Euh, avant d'entrer dans le vif du sujet, je vous rappelle que dans la Folle Théorie, on étudie la structure sémantique des phénomènes et qu'un phénomène, c'est un ensemble d'informations qui est identifié dans la perception. Donc, quand je vous parle de phénomènes physiques, même si je m'appuie sur des connaissances vulgarisées de physique, je ne fais pas de la physique à proprement parler, je parle des phénomènes physiques tels que nous nous les représentons et tels que nous en rendons compte à travers le langage.

Nous en sommes à l’épisode neuf qui s'intitule "Le langage du temps 5D". On va parler des aspects sémantiques de l’espace-temps dans cinq dimensions, c’est-à-dire avec une dimension de temps de plus que le monde des actions concrètes qu’on connait bien, avec son temps linéaire déterministe classique.

2 - Rappel : 5D indéterministe

2. Rappel : 5D indéterministe

Rappelez-vous, dans l'épisode trois, on a vu que la 5D comporte deux dimensions de temps et que c'est un tout autre monde parce que c'est le monde indéterministe quantique des énergies et des possibilités ! Et ça, en physique, et bien c’est les aspects temporels des phénomènes vibratoires à l'échelle quantique. Donc on parle de photons et on parle d’électrons, mais considérés dans les aspects temporels.

 

 

L’énergie, dit très grossièrement, c'est comme l'aspect carburant de l’essence dans un moteur, OK ? C’est en d’autres mots ce qui permet d'exercer des forces. Et une même énergie, ça constitue le potentiel d'appliquer pas seulement une, mais plusieurs forces différentes.

 

 

Pour donner un autre exemple, et bien avec la même énergie électrique de la batterie d'un téléphone cellulaire, on peut faire fonctionner le processeur, on peut allumer la diode de l'appareil photo, on peut faire fonctionner le vibreur, et on peut aussi produire du son avec le haut-parleur ! Donc, vous voyez que la même énergie peut être utilisée ici ou là et quelle peut être canalisée dans des mécanismes différents.

Surtout, à l'échelle nanoscopique de la physique quantique vous savez, les particules sont en état indéterminé et superposé jusqu'à ce qu'elles entrent en interaction les unes avec les autres. Même si ça paraît incroyable, ça signifie que les particules sont bel et bien dans plusieurs états et à plusieurs endroits en même temps, jusqu'à ce qu'un événement quantique détermine où et comment elles seront agissantes.

Donc ! L’énergie des particules constitue en quelque sorte un champ de possibilités. C'est-à-dire que le cours des choses peut prendre plusieurs chemins et alors une ligne de temps ne suffit plus, il faut une dimension de plus pour dessiner plusieurs chemins possibles et donc, c'est un temps de possibilités à deux dimensions.

C’est pour ça que cet univers là devient beaucoup plus facile à comprendre à partir du langage, parce qu’on utilise couramment le vocabulaire des possibilités 5D dans notre quotidien et ce, naturellement.

3 - L'énergie, liant cosmique

3. L'énergie, liant cosmique

Les phénomènes énergétiques sont comme le liant de l'univers, comme un genre de colle de l'espace-temps, donc la 5D c’est tout ce qui concerne les liaisons ! Ce mot là c'est d’ailleurs un mot-clé de la 5D, parce que l'énergie c'est ce qui met toutes les choses en interaction !

 

Par exemple, c'est de l'énergie qui relie les particules élémentaires entre elles pour former les atomes. Et on sait depuis Einstein que la masse des atomes qui constituent le soleil et la Terre, est liée à la quantité d'énergie qui forme ces atomes là. Plus il y a d'énergie, plus ça pèse. Alors, c'est l'énergie qui produit la masse et entraîne l'attraction des corps physiques (Ça c'est le fameux e = mc au carré). Alors, la Terre gravite autour du soleil, parce que la masse du soleil, c'est-à-dire son énergie, déforme l'espace autour de lui.

 

Donc l'énergie, c'est ce qui unifie tout le cosmos…

 

Ce que suggère La Folle Théorie, c'est juste de considérer que les phénomènes énergétiques se déploient dans cinq dimensions. OK, dire ça, ça ne change rien à la physique des physiciens, mais ça change cependant la perception qu'on en a, ça change aussi l'interprétation qu'on en fait et le sens qu'on lui donne.

4 - Induction 5D : possibilités

4. Induction 5D : possibilités

Alors pour faire notre analyse sémantique, c'est-à-dire pour faire une étude de sens, voyons maintenant le vocabulaire qu'on a pour les phénomènes physiques à cinq dimensions !

 

Ce sont des mots-clés tels que : Énergie, probabilité, potentiel, indéterminisme, interférence, interactions, liaisons et relations. 


 

 

Je sais que ça peut sembler plutôt compliqué de trouver ce que tous ces termes là ont en commun et c'est normal parce que c'est de l'énergie, et l’énergie c'est plus subtil que la perception de la matière concrète par l'intermédiaire de nos sens physiques. Non seulement ce n'est pas juste de l'espace, mais c'est aussi du temps, donc c’est déjà abstrait, et en plus de ça et bien c'est un temps non-linéaire, en d’autres mots c’est un temps avec de multiples lignes de temps ! Donc on peut dire que la 5D c'est un univers intangible et diffus, qui n’est pas concret dans le sens commun de la réalité matérielle. Alors notre induction, c'est qu'il s'agit du champ sémantique des possibilités.

 

 

Ce qui constitue les différentes possibilités, c'est les multiples chemins que peut emprunter l'énergie pour faire interagir les choses. Ces chemins là c'est ce qui relie les choses dans l'espace-temps. Donc cinq dimensions c’est le domaine des relations ! Les relations, c'est-à-dire les liaisons énergétiques, c'est ce qui fait que telle ou telle chose peut se produire. Autrement dit, les relations forment les potentialités 5D. (…Voyons… Ça me pique, mon nez me pique !)  Et rappelez vous, dans ces cinq dimensions là, il y a deux dimensions de temps, parce que les potentialités ce sont les différents chemins que peut prendre le cours des événements, et ce temps là ça ne peut plus être juste linéaire !

5 - Le mode conditionnel

5. Le mode conditionnel

On avait vu qu'à quatre dimensions, quand on parlait des forces qui s'appliquent, des actions et des évènements qui se produisent et bien on conjuguait les verbes au mode indicatif. Et ce mode de conjugaison là, il correspond simplement au déroulement de la réalité dans un temps linéaire. Alors, à cinq dimensions, on parle aussi de forces, dans le sens où on parle des aspects dynamiques de l'univers, mais ce n'est pas toujours des forces qui s'exercent et qui sont concrètement en action… Parce que comme il y a deux dimensions de temps et pas juste une, et bien ce qu'on considère c'est des possibilités ; c'est l'énergie des forces SI ELLES S'EXERÇAIENT OU PAS et donc, c’est des forces qui ont une certaine probabilité de s'exercer, c’est-à-dire qu’on parle ici d’événements qui POURRAIENT se produire… 

Alors, comme il s'agit d'aspects dynamiques, on peut en parler avec… des verbes, mais ça ne peut plus être au mode indicatif ! Parce que le mode indicatif ça décrit des événements déterminés, dont la réalisation est certaine. Et là à cinq dimensions on parle d'événements dont la réalisation est justement incertaine. Donc ça explique pourquoi on conjugue au mode CONDITIONNEL et au mode SUBJONCTIF.

Au conditionnel, on est dans les possibilités, ça donne des expressions comme : "ça se ferait" ou bien "ça pourrait se faire" et on peut employer un adjectif verbal pour dire la même chose autrement. Par exemple, on peut dire que "c’est faisable" ou encore, on peut remplacer le conditionnel en employant l’expression "peut-être" et alors ça donne "peut-être que ça se fait". Donc ça c'était pour le conditionnel et ses équivalents… Je récapitule : ça se ferait, c'est faisable, peut-être que ça se fait. Tout ça, c'est plutôt des événements potentiels, des possibilités. 

6 - Le mode subjonctif

6. Le mode subjonctif

Et quand on conjugue au mode subjonctif ça donne quelque chose comme "QUE ÇA SE FASSE" comme dans "il est possible QUE ça se fasse" ou bien "il FAUT QUE ça se fasse" ou encore juste "QUE ça se fasse" au sens de "QU'il en soit ainsi" !

 

Maintenant, voyons le subjonctif avec d'autres verbes que le verbe faire… Par exemple, le verbe comprendre :  "Il est possible que je comprenne" ou "Il faut que je comprenne" ou "Pourvu que je comprenne". Et maintenant avec le verbe boire : Il se peut qu'elle boive du jus de pamplemousse" ou "il faut qu'elle boive du jus de pamplemousse" ou "j'aimerais qu'elle boive du jus de pamplemousse". Donc je récapitule, pour le subjonctif c'est toujours des bouts de phrase avec le mot "QUE", et d'ailleurs parfois le verbe a la même forme au subjonctif et à l'indicatif, par exemple juste dans la formulation "il faut que je mange" c'est du subjonctif.

Mais il existe aussi bien sûr des bouts de phrase avec le mot "QUE" et où le verbe n'est pas au subjonctif. Comme précisément quand je dis qu'il en existe, c'est de l'indicatif. 

Alors quand on dit des choses comme : "Peut-être", "ça se ferait", "c'est faisable", ou bien, "il faut que ça se fasse",  vous comprenez très bien ces petits bouts de phrase là, c’est pas compliqué et vous les avez prononcé des milliers de fois dans votre vie ! Et bien c’est des phénomènes à cinq dimensions dont on parle, c'est des entités à trois dimensions d'espace, mais avec leurs aspects dynamiques dans DEUX dimensions de temps. Et pourquoi deux dimensions de temps ? Parce que s'il est plus ou moins possible qu'un événement se produise, il est aussi plus ou moins possible qu'il ne se produise pas !

7 - Dimensions universelles

7. Dimensions universelles

Je reviens sur la grammaire universelle de Noam Chomsky que j'avais évoquée dans le premier épisode… Chomsky, qui est peut-être le plus grand linguiste de l'histoire, ses recherches ont fait avancer la science linguistique d'une façon inouïe.

Son hypothèse dont je veux vous reparler, c’est que les êtres humains possèderaient, d'une manière innée, des compétences qui leur permettraient d’apprendre rapidement une langue complexe en étant enfant. Et puis ces prédispositions là, qui sont indépendantes de l’expérience, ce serait en quelque sorte des méta-règles du langage, des structures communes à toutes les grammaires, et donc Chomsky parle de "grammaire universelle".

Sur la base des corrélations de notre analyse sémantique, l'hypothèse de La Folle Théorie c'est que le langage se structure comme la réalité physique. On retrouve donc cette idée là de grammaire universelle, puisque les dimensions physiques sont une structure universelle du réel qu'on retrouve dans la représentation perceptive. C'est là où La Folle Théorie connecte la physique et les sciences humaines !


Les phénomènes à une, deux, trois dimensions d'espace et une dimension de temps correspondent bien à notre conception habituelle du monde et on a vu que le langage rend compte de cette structure là du réel, en inclinant les mots avec des préfixes et des suffixes.

8. Grammaire de l'impossible

Jusqu'à quatre dimensions, on était dans notre zone de confort où les phénomènes ne débordaient pas de la conception académique de la réalité matérielle concrète. Mais justement, l'humain est capable de parler aussi de choses irréelles et là avec deux dimensions de temps, on est dans le champ du possible et pas juste dans le champ de ce qui est effectif et avéré.

 

Pour parler du possible ou même de l'impossible, le langage suit pourtant la même logique que pour tous les phénomènes effectifs et avérés : on change simplement l'inclination des mots et on emploie des suffixes spécifiques pour indiquer une dimension supplémentaire. Par exemple, quand je parle d'un fait avéré j'utilise l'indicatif et ça donne que l'événement se FAIT. et si l'événement est incertain j'utilise le conditionnel, la terminaison change et ça donne que l'événement se FERAIT.

Alors vous voyez, pour la 5D on conjugue les verbes dans de nouveaux modes, des modes dont les différents temps ne sont plus… Linéaires !

8 - Grammaire de l'impossible
9 - Physique ou métaphysique ?

9. Physique ou métaphysique ?

Et donc, cette dimension de temps supplémentaire là, si on la crée dans le langage, ça veut dire qu’elle existe. Je n'ai pas affirmé qu'elle est réelle physiquement cette dimension là, mais elle existe. Elle EXISTE au moins dans notre esprit en tant que structure sémantique, elle existe dans la logique de notre compréhension, elle existe comme support de notre pensée et elle existe donc en termes métaphysiques. 

 

Ce qui est intéressant ici par rapport aux sciences physiques, c'est que l'étude des structures du langage nous offre une nouvelle perspective dans notre interprétation et notre compréhension de la physique.

 

Par exemple il est assez clair que l'idée d'un temps à deux dimensions colle très bien avec la superposition d'état en physique quantique, où une particule peut emprunter plusieurs chemins à la fois. Et ça, ça pourrait bien ouvrir de nouvelles voies à la fois en terme de vulgarisation et de recherche…

Pour les non-physiciens, comprendre que le monde physique est structuré comme le langage qu'on utilise tous les jours, c'est une voie pour mieux le comprendre ce monde là. Et pour les physiciens, envisager que le temps peut avoir plusieurs dimensions, c'est aller plus loin dans la conception du lien entre l'espace et le temps et s'ouvrir à l'idée que comme l'espace, le temps n'est pas unidirectionnel. 

Le langage de la physique c'est une affaire de faits avérés et vérifiables, ce qui est bien normal et justifié hein pour la rigueur scientifique, mais donc c'est plutôt un langage 4D ! Alors même si les physiciens font face aujourd'hui à des phénomènes indéterministes, c'est difficile de penser autrement qu'en termes déterministes.

 

Finalement, changer d'approche, c’est peut-être avant tout une affaire de langage, qui traduit des systèmes de pensée et aussi des rapports logiques au monde…

OK, là dessus je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode pour poursuivre l'analyse sémantique des phénomènes à cinq dimensions. Si vous aimez La Folle Théorie, vous avez probablement déjà l'intuition qu'on va parler… en détail des correspondances de ces phénomènes dans différents domaines. Et ça tombe bien, parce qu'il sera question de sentiments et d'intuition. À bientôt dans l'épisode dix, qui s'intitule "Le langage du temps ressenti 5D".

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