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Transcription du podcast 

LA FOLLE THÉORIE

 

Épisode 12

Le langage du sens du temps 6D

0. Teaser : Que le sens existe !

Comment la perception d'une signification se produit-elle dans l'esprit ? Pourquoi le mot sens a-t-il plusieurs sens ? C’est quoi la structure de la conscience ? Est - ce que la morale est fondamentalement le propre de l'humain ? Comment quelque chose d'abstrait peut-il exister ? Quel phénomène physique correspond à la compréhension psychique ? Et bien toutes ces questions passionnantes là vont trouver un éclairage nouveau grâce à l'analyse sémantique du langage !  

 

Introduction : la 6D - suite

Bonjour, je suis Alexandra Folie et vous écoutez l'épisode douze de La Folle Théorie, un épisode qui s'intitule "Le langage du sens du temps 6D".

 

Dans l'épisode précédent, souvenez-vous, on a défini la notion de fonction comme constituante de base des phénomènes à six dimensions. L'émergence d'une fonction, ça se produit dans la perception de la valeur d'ensemble attribuée à un circuit de relations. Et on a vu aussi comment la fonction est inhérente aux phénomènes de processus, de mécanisme, de principe, d'utilité et de vocation.

 

Dans cet épisode-ci, on va décrire les différents ordres de phénomènes à six dimensions en fonction de leur sous-ensembles, et on va voir les correspondances de ces phénomènes là dans les différents domaines de la perception… 

 

Au passage, je vous conseille vivement d'aller voir les tableaux sur la page Internet du podcast lafolletheorie.com. Dans le menu principal, cliquez sur l’onglet transcription, puis sur épisode 12 (vous y êtes, ici même).

 

1 - Utilité de la fonction

1. Utilité de la fonction

Les mots fonction, fonctionnement, processus, procédé et vocation, tout ça ça désigne un certain ordre de phénomènes à six dimensions, et c'est l'ordre des évaluations. Il y a d'abord des phénomènes de valeurs 1D des relations 5D, c'est-à-dire que c'est des évaluations de cohérence, d'efficacité ou d'utilité. Par exemple l'évaluation de l'utilité dans le champ du réel, c'est la réalisabilité. La réalisabilité c'est un mot qui n'apparaît pas dans les dictionnaires académiques, et pourtant vous comprenez très bien ce que je veux dire en utilisant ce mot là : la réalisabilité, c’est la valeur 1D des relations 5D qui permettent de réaliser, donc c’est de la 6D.

Et puis si on inverse les deux composantes valeur 1D des relations 5D, on trouve des phénomènes de relations de valeur, c'est-à-dire que c'est des combinaisons d'opérations qui produisent des valeurs, donc des résultats. Et ça, ça forme des processus ou des mécanismes, des fonctions ou des vocations.

Et là, quand on associe les deux inverses, les phénomènes de valeur de relations et les phénomènes de relations de valeur, et bien on comprend comment les deux se répondent : ça donne des choses comme :

 

la cohérence d'un processus

l'utilité d'une fonction

l'efficacité d'un mécanisme

l'évaluation d'une vocation.

On a déjà vu que le mot qui désigne le processus dans le champ du réel, c'est la réalisation, et bien dans le même champ du réel, le mot qui désigne la fonction on pourrait l'appeler la "réalisance", qui signifie aptitude à réaliser. Ça aussi c'est un mot qui n'est pas dans le dictionnaire, parce que son sens est très proche de réalisation et probablement parce que le langage permet d'exprimer cette notion là sans que ce mot là existe, par exemple à la place de "réalisance", on peut parler de capacité de réalisation. 

2 - Caractéristique du caractère

2. Caractéristique du caractère

Alors maintenant, un appareil ou une machine, et bien c'est un ordre différent dans les phénomènes à six dimensions, je veux dire que c'est d'autres sous-ensembles que "valeur 1D de relation 5D". Un appareil ou une machine, on s’entend que c'est des entités à trois dimensions d'espace auxquelles on associe des volumes d'activités à trois dimensions de temps. Autrement dit on combine des caractères spatiaux 3D avec des caractéristiques temporelles 3D aussi. On peut dire que c'est des phénomènes de caractérisation. Quand on identifie une machine, comme par exemple un moteur, ce qu'on caractérise, c'est une entité matérielle. 

 

Mais la caractérisation ça peut aussi concerner des phénomènes abstraits. On emploie aussi le mot appareil pour désigner des entités abstraites, comme par exemple un état politique on dit que c'est un appareil. L’état politique il existe comme une entité spatiale abstraite, parce qu'il est défini à travers ses fonctionnalités temporelles. En bref, c'est une sorte de machine immatérielle.

 

L’état politique il commence à exister quand on applique des lois qui définissent comment il fonctionne. Ça peut être une définition aussi simple que "le chef c'est moi et donc c'est moi qui décide". Ou bien la définition de l'état ça peut être une constitution beaucoup plus élaborée comme dans les démocraties contemporaines. Mais quoi qu'il en soit, l'état politique il existe d'abord à travers sa définition, qui est une abstraction. Et justement, une définition c'est aussi une caractérisation hein, parce que c'est un phénomène qui articule les caractéristiques principales de quelque chose. 

 

Et c'est pareil pour une société, pour une identité, pour un esprit, ou pour un design. Par exemple un objet matériel manufacturé comme une voiture, ça a trois dimensions, mais son design, sa fonction, l'esprit dans lequel il a été conçu ça existe dans la perception en 6D. Autre exemple, un être humain, et bien il a un corps physique en 3D, mais dire que c'est un être humain, donc le définir, c'est lui associer une identité abstraite qui existe dans la perception en 6D.

 

Maintenant si on considère un groupe d'individus c'est pareil. Le groupe d'individus il est en 3D, mais la société en tant qu'unité formée par ces individus là, c'est un concept qui existe dans la perception en 6D. Toutes ces notions là à six dimensions, on les considère d'abord à travers la perception de leur fonctionnement. Autrement dit c'est leur représentation dans la perception qui fait qu'elles existent.

 

Je répète ce mot là : REPRÉSENTATION. Souvenez vous, je vous en ai parlé dans le premier épisode, quand j'ai introduit La Folle Théorie. Je vous ai parlé du langage de la pensée, qu'on appelle le mentalais. Ce langage là de la pensée il fonctionnerait selon une grammaire universelle, et cette grammaire là elle serait ancrée en nous dans les structures de l’espace-temps même qu'on retrouve… dans la représentation.

 

 

Là, on est arrivés au cœur de la perception, parce que trois dimensions d'espace par trois dimensions de temps, c'est là que se produit la représentation ! La RE-présentation c'est littéralement la présentation d'une présentation. Autrement dit, il y a deux niveaux de présentation. Le premier niveau c'est la chose telle qu'elle se manifeste dans l'espace, qui fait que l'information nous parvient à travers nos sens, à travers la perception du caractère de la chose. Et ça dans la perception on a vu que ça se manifeste sous la forme de qualia. Dans le deuxième niveau de la représentation, on compare les informations sensorielles avec ce qu'on sait déjà dans notre mémoire. Et ça, ça nous permet d'identifier la chose. C'est-à-dire que ces informations là du premier niveau, on les associe avec d'autres informations, qui concernent les fonctions et les caractéristiques.

Par exemple quand je regarde une voiture, je perçois un paquet d'information visuelle, d'abord je distingue des couleurs, puis j'identifie des amas de métal et de plastique. Enfin, ma mémoire me permet de RE-connaître  que c'est une voiture et de me la RE-présenter en tant que voiture, alors je lui associe ses fonctions et ses caractéristiques et je peux anticiper ce qu'elle pourrait faire. 

L'aboutissement de la perception, c'est la représentation. Autrement dit, le réel, il nous est accessible uniquement en passant par la représentation à la toute fin du processus de perception. La représentation du réel, c'est notre réalité perceptive et donc c'est toujours une interprétation. Alors chaque percevant vit sa propre réalité.

 

Et en général quand on parle de LA réalité, on ne parle pas du réel, on parle de la re-présentation du réel. Donc la réalité a de multiples facettes, et c'est pourquoi on parle du réel au singulier et qu'on peut parler de réalités au pluriel.

3 - Dans tous les sens

3. Dans tous les sens

Là on est en train d'étudier les phénomènes à six dimensions et au sein de la 6D il y a différents ordres de phénomènes selon les sous-ensembles considérés. On vient de voir que la représentation, l'identité, la société, la définition, c'est la combinaison de caractéristiques temporelles avec des caractères spatiaux.  Et donc dans ces phénomènes là il y a une approche attributive.

Avant ça on avait vu des phénomènes d'évaluations. C'est des valeurs de relations ou des relations de valeurs qui forment des utilités, des fonctions, des mécanismes et donc là il y a une approche quantitative.

Et donc quand on discerne un circuit qui pourrait produire une activité, on identifie un mécanisme. Mais quand on perçoit du sens qui est associé à une utilité, c'est un petit peu différent parce que le sens qu'on perçoit, ça dépend du genre d'action que le mécanisme peut produire, et ça c'est une approche qualitative.

On a donc d'autres sortes de phénomènes à six dimensions. Ça donne des sensations d'activités ou à l'inverse des activités de sensations. Alors c'est dans la sensation de l'activité qu'apparaît la perception du sens 6D. Ça signifie que quand on perçoit le sens de quelque chose, il y a une composante qualitative 2D, c'est-à-dire un aspect vibratoire et émotionnel qui est associé à la perception d'activités 4D. Et c'est aussi cet aspect émotionnel là qui produit… la raison. La raison, c'est-à-dire le motif pour lequel on fait quelque chose. Le motif, ou la raison, c'est la vibration qui est impliquée dans l'activité, autrement dit c'est le sens qu'on donne à notre action.

 

Alors le fait de savoir ça, ça nous permet de mieux comprendre trois choses :

 

- La première, c’est l'effet "eurêka", quand on saisit le sens de quelque chose, ça produit une émotion, une sorte d'illumination.

 

- La deuxième chose, c'est qu'on se souvient mieux des informations qui ont engendré une forte émotion. C'est parce que l'émotion c'est un marqueur qui permet à la fois de mémoriser la connaissance et de trouver cette connaissance là dans la mémoire.

 

- Et là la troisième chose qu'on comprend mieux, c'est le triple sens du mot sens. En français au moins et dans d'autres langues, le mot "sens" désigne à la fois la signification, (comme le sens d'une phrase) et la direction (comme dans quel sens on va) et la sensation, comme le sens du toucher. Et ça, ça fait sens, parce que percevoir du sens, justement, et bien c'est RESSENTIR des activités !

 

On vient de voir que la sensation des activités ça induit la signification. Alors quand on perçoit une signification, l'aspect qualitatif il est intrinsèque à l'activité qui produit le sens, autrement dit la qualité constitue l'essence même de la signification.

 

Beaucoup d'essences portent des noms qui se terminent en T-É. Comme par exemple humanité, sensibilité, particularité, rivalité, souveraineté, fragilité, fertilité, activité, intégrité, véracité, pour donner quelques exemples.

 

4 - La morale de l'histoire

4. La morale de l'histoire

Maintenant, si on inverse sensations des activités, ça devient : activité de sensations et qu'est ce que c'est donc l'activité de sensations ? Et bien quand on raconte une histoire, qui est une succession d'actions, l'ensemble du récit provoque des émotions, et l'ensemble de ces émotions là, ça forme… la morale de l'histoire. Et bien la morale, c'est une activité qui entraîne des sensations. Alors la constituante émotionnelle elle est sortante, c'est un produit du récit, un produit de l'activité. 


 

La morale, ça mène à établir des règles et des principes. C'est pour ça qu'on raconte d'ailleurs des histoires aux enfants, et aux adultes aussi d'ailleurs, pour qu'ils ressentent une morale et qu'ils se comportent selon certains principes.

 

Alors la morale, les règles, les lois et les principes, c'est aussi des activités qui ont certaines qualités. Et c'est comme ça que se produit la perception de ce qui est juste ou injuste. Si on dit qu'il ne faut pas frapper quelqu'un parce que ça lui fait mal, et bien l’injustice de frapper, c'est un phénomène de valeur, c'est quantitatif : il est important de ne pas le faire. Et la raison de ne pas le faire, c'est qualitatif, c'est parce que ça génère une sensation de douleur. 

Le mot loi il désigne des principes abstraits. Ça peut être soit des règles qu'il faut suivre, soit des structures selon lesquelles le monde fonctionne, comme les lois de la physique. Les lois, c’est des concepts. Et les concepts ce sont des activités avec des qualités qui peuvent être totalement abstraites.

 

Dans le champ du réel, un exemple de concept c'est "le réalisme". Le principe de réalisme c'est une activité qui produit la sensation de réel. Beaucoup beaucoup de concepts portent des noms avec la terminaison ISME. Comme structuralisme, impressionnisme, positivisme, idéalisme, humanisme, existentialisme, capitalisme, marxisme, pacifisme, christianisme, satanisme et bien sûr égoïsme.

Il y a des concepts philosophiques qui sont des activités purement mentales, comme le concept de transcendance. Grossièrement, la transcendance et bien c'est l'idée d'aller au delà de soi-même, de se dépasser pour se réaliser ou s'accomplir. C'est clairement conceptuel.

 

Dans un concept, le cheminement de la pensée c’est une succession d'activités mentales qui produit une vibration, c'est-à-dire une sensation qualitative. On a vu que la sensation des activités c'est la signification, et aussi que c'est une implication puisque la sensation est impliquée dans les activités. Et bien l'inverse, donc les activités de sensations, ça donne… une explication ! Une explication c'est le déroulement de l'activité qui produit la sensation. Une histoire qui mène à une morale, et bien c'est une forme d'explication finalement.

 

Et là aussi quand on associe les deux inverses, les phénomènes de qualités d'activités et les phénomènes d'activités de qualité, et bien on comprend comment les deux se répondent, ça donne des choses comme : le sens d'une histoire, la signification d'un concept, la raison d'une règle, ou l'explication d'une essence.

5 - Le contenant qui comprend

5. Le contenant qui comprend

Percevoir la signification d'une chose et bien c'est comprendre la chose. Étymologiquement, "comprendre" ça signifie "prendre avec", c'est-à-dire se saisir de quelque chose et l'associer à soi, donc c'est intégrer la chose. D'ailleurs en mathématiques comprendre, et bien ça signifie inclure à l'intérieur, comme quand un petit cercle est compris dans un grand cercle. Comprendre mentalement c'est une vibration, c'est une résonance qui se produit à l'intérieur. Quand on comprend quelque chose, on fait un avec la chose qui est comprise, on en a conscience. Alors, est ce que vous avez compris ce que ça signifie ? Ça signifie que la conscience c'est une structure psychique à six dimensions et la compréhension aussi. 

Alors, à travers l'analyse sémantique, on a fait un petit tour des différentes sortes de phénomènes à six dimensions. Je vous en rappelle les essentiels : Fonction, utilité, mécanisme, représentation, signification, raison, concept, morale, principe, règle, compréhension, conscience, identité et définition… Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est loin des phénomènes concrets, n'est-ce pas ? On est en plein dans un univers abstrait, un monde construit autour de la notion d'opération, c'est-à-dire l'aspect temporel du monde de l'information.

Psychologiquement parlant, c'est un univers clairement mental, qu'il s'agisse de raisonnements ou de sensations liées à la conscience.

6 - Évaluer ou juger la cohérence

6. Évaluer ou juger la cohérence

On a vu qu'il y a trois ordres de phénomènes 6D : les évaluations avec une composante quantitative 1D, les significations avec une composante qualitative 2D, les identifications, avec une composante attributive 3D.

 

Voyons maintenant à quoi ces différentes sortes de phénomènes 6D correspondent dans les différents domaines de la perception : le domaine physique, le domaine psychique et le domaine abstrait.

 

Voyons d'abord les correspondances des phénomènes d'évaluations. Les valeurs des relations, c'est des perceptions de degrés de cohérence qui font apparaître la notion d'utilité. Ce que je veux dire par là, c'est que la cohérence ça correspond à la synergie, c'est-à-dire à la valeur d'alignement des énergies.

 

Pour qu'une fonction apparaisse, pour qu'un processus soit physiquement possible, il faut un certain degré d'alignement dans le circuit de l'énergie. Et c'est ça la cohérence, la valeur de combinaisons des relations.  

 

 

Dans le domaine psychologique ça correspond à l'alignement du pouvoir et des désirs, et donc à la notion de vertu. La vertu c'est la valeur de désirer bien faire ce qu'on peut. 

 

 

Maintenant l'opération mentale qui consiste à discerner la valeur des relations, c'est une déduction ou plus généralement une inférence, et dans le langage psychologique on parle alors de jugement. Un jugement c'est une intensité 1D de sentiments 5D. 

 

 

On a vu que les relations 5D de valeur 1D font apparaître des fonctions et des mécanismes. Alors si on veut exprimer ces notions là avec une portée plus psychologique, on va utiliser les mots vocation et talent plutôt que fonction. En terme électrique, c'est la variation 1D de l'énergie 5D qui forme un circuit. Autrement dit, un talent, c'est l'intensité des potentiels, donc c'est un circuit d'action. Tout ça c'est une affaire de connectivité et de combinaisons, et alors psychologiquement on va parler de rapports et d'affinités. 

 

 

Dans le domaine physique, pour tous ces phénomènes là en rapport avec la notion de fonction, et bien si on veut étendre la correspondance au-delà de l'électricité, et bien il semble que la voie la plus pertinente elle se situe dans les phénomènes quantiques. 

 

C'est en explorant l'échelle quantique que les physiciens ont commencé à se demander si la réalité physique c’est pas juste le produit de l'information. Et donc on peut penser que ce glissement conceptuel là, il est lié au fait que quand on se place à l'échelle quantique, on focalise davantage sur les aspects informationnels de la physique. 

 

Dans La Folle Théorie, on pense que les phénomènes d'évaluation des relations pourraient correspondre aux états quantiques. Les états quantiques c'est des informations de valeur 1D de l'énergie 5D, comme par exemple la charge électrique, ou le spin c’est des valeurs de l'énergie. Et puis l'inverse, les relations 5D de valeurs 1D, ça correspondrait aux interférences quantiques qui sont des phénomènes de distribution de l'énergie, en rapport avec l'information quantique. C'est effectivement les états quantiques des particules qui font varier la circulation de l'énergie et qui produisent leurs comportements, autrement dit leur connectivité, leur synergie et donc, leur fonctionnement. 

On vient de voir les correspondances pour les phénomènes quantitatifs. Voyons maintenant les correspondances pour les phénomènes qualitatifs, c'est-à-dire les phénomènes 6D avec une composante de résonance 2D.

 

7 - Conscience et intrication

7. Conscience et intrication

La "signification" et le "sens" dans le domaine abstrait ça correspond à l'essence dans le domaine psychologique. Le sens, l'essence hein… C’est presque des homonymes… 

 

Et une "raison" de faire quelque chose dans le domaine abstrait, donc le sens d'une action, ça correspond à un "motif" donc une "motivation" dans le domaine psychologique. 

On a déjà vu que l'explication, les codes, les concepts, les lois ça s'exprime en termes de morale et de règles dans le domaine psychologique, et je rappelle que la compréhension et l'intégration, qui sont des mots plutôt abstraits, et bien ils correspondent à la conscience dans un sens plus psychologique.

 

Selon La Folle Théorie, dans le domaine physique, tous ces phénomènes de résonance là ils auraient à voir avec l'intrication quantique

 

Le mot intrication il signifie que plusieurs choses distinctes sont liées les unes aux autres de telle façon qu'on ne peut plus les considérer séparément. En physique quantique, lorsque plusieurs particules sont intriquées ou en d’autres mots, enchevêtrées, elles se comportent effectivement solidairement, elles forment un tout qui transcende leur somme. Autrement dit, l'ensemble intriqué est différent de la somme de ses parties.

 

Et justement on vient de voir que c'est comme ça que se produit le discernement d'un phénomène ou de toute signification : on isole d'abord un ensemble d'information qu'on considère distinct du reste, et ça mène ensuite à identifier un phénomène, c'est-à-dire qu'on y associe une signification qui est superposée et enchevêtrée avec le phénomène qu'on a distingué. Dans la perception d'un phénomène, l'information qui constitue le phénomène est en quelque sorte intriquée avec sa signification. Et donc on retrouve bien une structure commune entre le monde physique et le monde de la perception.

8. Le temps de l'information

En physique quantique, quand des particules sont en intrication, l'information qui concerne l'ensemble des particules, elle est différente de l'information qui concerne chaque particule. Dans la Folle Théorie, on pense que l'information liée à l'intrication elle correspond à un volume de fonction à trois dimensions de temps. 


Souvenez vous de l'expérience des fentes de Young. Vous pouvez revoir là la vidéo de l'expérience dans la transcription de cet épisode-ci, sur le site internet lafolletheorie.com section transcription, épisode 12 (ici même).

 

Dans l'expérience des fentes de Young, les  motifs formés par les franges d'interférence sont visibles et ils rendent compte de l'état indéterminé des particules, c'est-à-dire qu'ils rendent compte du temps probabiliste à deux dimensions, parce que chaque particule est dans plusieurs états superposés et à plusieurs endroits à la fois. Selon La Folle Théorie, les motifs d'interférence quantique sont la manifestation concrète d'un phénomène de superposition d'états à deux dimensions de temps.

Dans le cas d'un temps à trois dimensions, on n'a pas d'exemple de manifestation visible concrètement qui indiquerait qu'un phénomène correspond à un temps tridimensionnel. Mais c'est probablement parce qu'on a affaire à des phénomènes d'information pure, plutôt qu'à des phénomènes vibratoires. L'information c’est abstrait, alors que la vibration c’est apparent. Alors finalement le phénomène physique qui illustre le mieux l'hypothèse d'un temps tridimensionnel, c'est probablement la non-localité de l'échelle quantique. Comme les particules intriquées ne sont plus liées par une proximité dans l'espace, on peut penser qu'elles sont liées par un temps en volume où rien n'est séparé. Les particules intriquées formeraient en quelque sorte des volumes de fonction, des entités dans les aspects temporels au lieu de former des entités dans les aspects spatiaux.

 

Je vous rappelle là que depuis Einstein on sait que l'espace et le temps sont liés et que la gravité peut les courber. Pareillement, selon La Folle Théorie, l'espace-temps est conditionné par les phénomènes qui s'y déploient. On a vu par analyse sémantique que quand on discerne des fonctions, notre esprit se déploie mentalement dans un temps à trois dimensions. Et bien de la même façon, quand des particules sont intriquées, ils se pourrait qu'elles se déploient dans un espace-temps spécifique, avec des aspects temporels à trois dimensions. 

 

Est-ce que vous voyez maintenant comment l'analyse sémantique et bien ça nous mène à des hypothèses sur le monde physique ? En passant par la perception de phénomènes non-physiques et en analysant leur structure dimensionnelle, on peut émettre des hypothèses de correspondances de structures avec les phénomènes physiques. Par analogie avec le langage, on pourrait peut-être comprendre un peu mieux la physique quantique.  

 

Dans les épisodes deux et trois du podcast de la Folle Théorie, on parlait des structures dimensionnelles de l'univers physique. Et on s'était arrêté à cinq dimensions. Et bien maintenant on a davantage d'outils pour décrire des phénomènes physiques à six dimensions. C'est sûr qu'il s'agit d'outils qui viennent du langage, mais le langage c'est des formes sophistiquées d'organisation de l'information. Et justement l'information semble jouer un rôle dans le monde physique, certains physiciens postulent même que l'univers est généré par de l'information. Vous trouverez des liens vers ces théories là sur internet dans la transcription de cet épisode (ici-même) : 

Le principe holographique (article dans "Pour la Science")

- Le principe holographique (Wikipedia)

- L'information serait le cinquième état de la matière

- La limite de Landauer

- Article en anglais : "The basis of the universe may not be energy or matter but information"

 

Alors, les phénomènes physiques à six dimensions, ça pourrait être l'interférence et l'intrication quantiques, c'est-à-dire la non-localité. Et en amont de ces phénomènes là, il y a des états quantiques comme le spin, la charge électrique, et la quantité de mouvement qu'on appelle aussi impulsion ou momentum. Ces états quantiques là c'est les indicateurs d'énergie, c'est les valeurs et les opérateurs qui font fonctionner les particules et c'est ce qui engendre leur comportement. C'est vraiment là comme les opérateurs en mathématiques ou en informatique qui font que le code produit des opérations. Les états quantiques ce serait un peu comme le code. Et le comportement des particules, l'intrication et l'interférence, et bien ce serait un peu comme les opérations ou les principes mathématiques.

8 - Le temps de l'information
9 - Résumé des épisodes 6D

9. Récap sémantique 1D - 6D

 

Je vous fais maintenant un petit résumé de la sixième dimension. En partant de l'analyse sémantique, on a induit que les ensembles à six dimensions sont des phénomènes de fonctions. 

 

Ensuite, on a détaillé les différents types de phénomènes régis par les fonctions comme la cohérence, l’utilité, l’inférence, le mécanisme, la signification, le concept, le principe, la compréhension, la définition, l’appareil et la représentation.

 

Ensuite on a transposé ces phénomènes là dans le domaine psychologique, ce qui nous donne : la volonté, la vertu, le jugement, la vocation, la raison, la morale, les règles et les lois, la conscience, l’identité, l’esprit et les sociétés. 

 

Et enfin, pour boucler la boucle, on s’est appuyés sur les phénomènes à six dimensions des sciences humaines pour proposer des correspondances dans le domaine physique, alors que commencer l'étude de phénomènes 6D par le domaine physique ça semblait bien compliqué. Alors on n'a pas les éléments pour entrer dans le détail, mais on peut dire que tous ces phénomènes là seraient liés à l'interférence et à l'intrication quantique.

 

 

Les correspondances qu'on a établies de une à cinq dimensions ça nous a montré que c'est pertinent de faire une étude sémantique basée sur les structures de l'espace-temps. Et finalement l'étude du langage nous permet de penser que quand on la considère depuis la perception humaine, et bien la réalité physique n'aurait pas seulement quatre dimensions, mais probablement six. L'étude du langage nous montre aussi qu'on discerne très bien des phénomènes à six dimensions et elle nous permet de nous faire une idée de ce que seraient les phénomènes physiques à six dimensions. 

Alors toutes ces correspondances sémantiques entre les phénomènes du monde physique et du monde psychique, ça nous mène à nous questionner sur la structure et sur la nature de la réalité.  Mais d'abord sur sa structure. Est-ce que la réalité a seulement trois dimensions d'espace et une seule dimension de temps, comme on le conçoit généralement. Ensuite, ça nous mène à nous questionner sur la nature de la réalité. C'est quoi la réalité ? Est-ce que le monde physique concret est un référentiel de réalité qui semble culturellement toujours plus valable que l'univers psychique ? Je vais développer ces questions passionnantes là dans le prochain épisode ! Maintenant que vous connaissez les phénomènes de une à six dimensions, on va pouvoir jouer avec, et vous allez voir que ça va devenir plus facile et plus le fun aussi ! Alors merci d'avoir écouté La Folle Théorie jusqu'ici et je vous dis à très bientôt !

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