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Transcription du podcast 

LA FOLLE THÉORIE

 

Épisode 16

Le système du BON,

l'instinct, la matière

0. Teaser : Prédestiné

Est-ce que Dieu existe ?… Est-ce que le bien et le mal c’est des valeurs qui dépassent les perceptions humaines ? Est-ce qu'il y a des êtres fondamentalement bons et d'autres fondamentalement mauvais ? Est-ce que Le paradis et l'enfer c’est des univers parallèles au-delà de la vie, ou est-ce que c'est juste l'existence incarnée sur la Terre qu'on projette dans l'imaginaire ? Est-ce que l'être humain doit encore se multiplier et régner sur le monde ? Est-ce que nous avons un destin prédéterminé ? Est-ce que c’est le plus fort d’entre nous qui doit gouverner ? Toutes ces questions là, et bien dans cet épisode, je vais vous expliquer le système de pensée qui fait qu'on se les pose !

 

1 - Intro : Au cœur de la matière

1. Intro : Au cœur de la matière

Bonjour, je suis Alexandra Folie et vous écoutez La Folle Théorie !

Je vous ramène mon petit nez enrhumé de l'épisode onze, d'il y a sept mois, ça fait que… Je suis désolée pour ça ! J'ai pris du retard beaucoup sur la Folle théorie, sur l'enregistrement des épisodes, donc euh je vais enregistrer comme ça !

 

Comme d'habitude, n'hésitez pas à visiter le site internet de lafolletheorie.com (ici-même) pour lire la transcription du podcast, et bénéficier de tableaux et des illustrations pour mieux intégrer la théorie.

Après avoir décrit ce que sont les systèmes dans les trois épisodes précédents, nous voici enfin rendus à la description spécifique des différents systèmes de pensée et de croyance ! Vous allez voir comment l'analyse sémantique qu'on a faite depuis le début du podcast explique les différentes façons de penser, comment le discernement des phénomènes à différents nombres de dimensions façonne les croyances spirituelles et aussi les tendances politiques. Vous allez mieux voir comment la théorie fonctionne, ça va devenir même assez flagrant, je pense là rendus où nous en sommes !

Je vous rappelle que chaque système de pensée dont il va être question dans cet épisode là et les suivants, c'est comme les trois « couleurs primaires » de la pensée. Il y a aussi trois grands systèmes primaires de pensée et chacun de ces systèmes là est une composante élémentaire qui façonne l'ensemble des nuances de notre perception et de notre logique. Ce que je vais faire dans cet épisode là et dans les deux suivants, c’est vous présenter chaque système sans le nuancer, et après ça on va s'amuser à les mélanger pour obtenir des nuances de mentalités.

Bienvenue dans l'épisode seize de La Folle Théorie, qui s'intitule "Le système du BON, l'instinct, la matière".

2 - Les corps 3D en activité 4D

2. Les corps 3D en activité 4D

Comme on l'a vu dans l'épisode précédent, un centre de discernement ça correspond à un système de pensée élémentaire, et un système, et bien ça correspond à un ensemble à sept dimensions.

​On a vu que la perception directe des phénomènes via les intelligences de discernement, ça va seulement de une à six dimensions, et que pour obtenir des perceptions à sept dimensions, il faut combiner des discernements spatiaux avec des discernements temporels, et ça ça donne des discernements indirects.

Il y a trois voies logiques principales pour ça, donc trois grands systèmes de pensée, et une des trois possibilités c'est de combiner des phénomènes à trois dimensions avec des phénomènes à quatre dimensions.

On a déjà fait l'analyse sémantique des phénomènes à trois dimensions dans l'épisode six et des phénomènes à quatre dimensions dans les épisodes sept et huit de La Folle Théorie. Donc, je vous invite à écouter ou à réécouter ces épisodes là si vous souhaitez vous rafraîchir la mémoire sur ces phénomènes là qu’on va combiner maintenant.

 

La 3D et la 4D, c'est en fait la voie à laquelle on est le plus habitués dans nos représentations, parce que c'est comme ça qu'on perçoit le monde concret, à travers des aspects manifestes à trois dimensions d'espace plus des aspects dynamiques à quatre dimensions qui est la ligne temporelle qu'on connaît. Ça, la 3D avec le temps linéaire, c'est en d’autres mots la conception conventionnelle qu'on fait de notre cosmos, c’est-à-dire en utilisant un langage concret basé sur des observations matérielles.

Les phénomènes à trois dimensions, dans le domaine physique et bien c'est de la matière qui se manifeste sous la forme de substance et de corps, donc ça donne des êtres et des objets. Dans le langage, les êtres et les objets, on les désigne au moyen de noms, que ce soit des noms communs ou des noms propres. Et ces noms là, ils peuvent avoir des fonctions de sujets ou d'objets grammaticaux. Et donc dans le domaine abstrait, la 3D c'est des substantifs, c'est des entités qu'on identifie à travers le discernement de leurs configurations. Les configurations, dans un sens plus général, et bien c’est les choses, les choses dont on parle, et dans le domaine psychologique, pour parler des configurations psychiques 3D on emploie le mot caractère.

 

Maintenant, concernant les phénomènes à quatre dimensions, et bien on ajoute une ligne de temps. C'est le temps linéaire qu'on connaît. C'est comment les entités à trois dimensions évoluent selon un temps à une dimension. Donc le domaine physique c'est les forces qui s'exercent sur les corps et c'est ces mêmes forces là donc qui produisent aussi les événements. Et dans le langage, on décrit les événements qui sont déterminés par… des verbes à l'indicatif. Oui !

 

3 - Vocabulaire perceptif BON

3. Vocabulaire perceptif BON

 

Quand on perçoit le monde en 3D et en 4D, on est à l'échelle de la matière. Alors ça consiste essentiellement à identifier les entités matérielles 3D qui, pour pouvoir agir dans cet univers là, doivent exercer des forces, et ça c'est 4D. La 3D c'est l'aspect manifeste spatial, la 4D c'est l'aspect opératoire et dynamique temporel.

 

Et donc quand l'existence c'est une affaire de matière, et bien ça a un rapport direct avec la vie incarnée, c'est finalement les perceptions qui permettent en premier lieu aux corps de survivre. Il s'agit de se déplacer pour se nourrir, d'éviter les dangers et de reconnaître ce qui est bon ou mauvais pour nous maintenir en vie.

En fait quand on y pense, c'est des perceptions qui sont omniprésentes au quotidien, et ça génère des comportements auxquels on ne prête même plus attention vraiment là, tellement ils sont banals. Mais sans ces discernements là, si on n'avait pas quelque chose dans le cerveau qui nous dit d'éviter le danger, on aurait l'occasion de mourir tous les jours, chaque fois qu'on doit traverser la rue pour donner un exemple.


Cette approche concrète là de l'existence, et bien c'est ce qui façonne l'instinct. Ça permet de juger rapidement ce qui est favorable ou défavorable à la perpétuation de la vie incarnée et par extension à notre bien-être, à notre puissance d'action, à la production et à la reproduction. Ça concerne aussi le fait de fuir, de se défendre, ou d'attaquer.

 

Donc à l'échelle concrète de la matière, les notions de positif et de négatif, elles sont considérées en rapport avec l'instinct et elles sont alors exprimées dans les champs lexicaux du bien et du mal : ça donne bon et mauvais, bienfaisant et maléfique, bénéfique et nocif, sûr et dangereux, profitable et funeste. C'est pourquoi ce centre de discernement là (la 3D par 4D), et bien on l'a appelé le BON, et il inclut aussi son contraire, donc le BON, ça concerne aussi le MAUVAIS.

 

Même si le champ lexical du bon et du mauvais déborde largement de ce cadre là, et bien ce champ là s'ancre d'abord dans la matière et la condition matérielle.

On va dire des choses comme la nourriture elle est bonne ou mauvaise, ou on est en bonne santé ou en mauvaise santé, ou qu'un objet est en bon état ou en mauvais état. Et selon le critère du bien-être et du confort, qui est originellement ancré dans la condition matérielle et la sécurité, alors on va dire des choses comme une personne nous a fait du bien ou du mal, ou on a fait des bonnes ou des mauvaises affaires, pour donner des exemples.

 

On a vu que la perception de la 4D, qui est l'aspect dynamique à l'échelle de la matière, et bien c'est plus large que juste des forces qui s'exercent et qui produisent des événements, parce que l’impact des forces en activité, ça conditionne aussi l'état des êtres et des objets qui les exercent ces forces là ou qui les subissent.

 

Et la portée de ces forces là, elle génère un écho qui constitue le statut et la réputation des êtres et des objets.

 

Finalement dans le discernement 4D, il y a la notion de puissance et de rapports de force, qui se traduit dans le langage par le verbe avoir et qui correspond aux actifs, aux possessions, à l'autorité et à la hiérarchie. Donc il y a l'activité, ça c'est le faire, et il y a les actifs, ça c'est l'avoir.

 

C'est clair que les actifs, c'est-à-dire les forces et les choses auxquelles on a accès, et bien ça influence aussi énormément notre survie et notre bien-être matériels. Et les actifs, donc les choses qu'on a, et bien ça inclue les possessions. Et les possessions, dans le monde des humains, ça s'échange souvent au moyen de la monnaie.

Alors la 4D, ça concerne aussi la perception de l'argent. C'est l'intelligence de discernement qui permet de comprendre comment agir pour échanger des choses, pour perpétuer la vie et accéder au bien-être. Et parmi ces choses qu'on échange il y a la monnaie qui est une fiction à laquelle les humains adhérent massivement, comme Yuval Noah Harari l'explique très bien dans son bestseller "Sapiens : Une Brève Histoire de l'Humanité".

Alors faisons un peu le point sur le vocabulaire perceptif du BON.

 


On a de la matière, des substances, des êtres et des objets, des sujets, des choses, des noms, le caractère, les configurations, la vie, la survie, l'instinct, la reproduction, les forces, les verbes, l'action, le comportement, le faire, l'état, la condition, le statut, la réputation, la puissance, l'autorité, l'avoir, la possession, la production, l'argent, la hiérarchie, le bon, le mauvais, le bien, le mal, la sécurité, le danger, la défense…

Tout ça, vous voyez que ça forme les ingrédients d'un système de pensée, non ?

4 - Valeurs matérialistes

4. Valeurs matérialistes

 

On a vu qu'au sein d'un système de pensée, et bien les intentions et la compréhension sont deux choses qui sont corrélées et que les deux enchevêtrées ça nous donne des croyances. Donc une croyance, c’est une compréhension-intention. Les phénomènes qu’on discerne, et bien c'est les supports et les ancrages de nos valeurs et de nos intentions ; et réciproquement nos valeurs et nos intentions constituent des logiques qui influencent nos interprétations et qui filtrent donc les phénomènes qu’on va discerner.
 

 

Avec le vocabulaire perceptif que je viens d'énumérer, vous comprenez aisément que les intentions et les valeurs du BON sont matérialistes, et c'est logique puisqu'on parle de la perception qui est à l'échelle physique de la matière. Ça il faut faire attention, parce que ça ne signifie pas pour autant que la mentalité du BON est purement instinctive et dépourvue de morale ou de rationalité. Ça signifie plutôt qu'il y a une morale dans le BON et que son système de valeurs est articulé autour de la reconnaissance des phénomènes concrets de l'existence, c'est-à-dire la perpétuation de la vie incarnée, la production, l'abondance, le confort, la propriété, les accomplissements, la hiérarchie, l'autorité et la sécurité.

 

 

Le BON prend son parti de la matérialité et il considère que l'accomplissement humain réside dans la concrétisation et l'incarnation. Pour le BON, l'être incarné doit prendre soin de la santé, il doit cultiver la grâce, la propreté, le charme et la capacité d'action pour augmenter le charisme et la puissance qui mènent à allonger et à perpétuer la vie. Pour bien être et jouir de l'existence matérielle, il convient de reconnaître les caractères, de cultiver l'ordre entre les gens et les choses, de créer et d'entretenir un environnement confortable et chaleureux, à commencer par son propre foyer. Le monde qui nous est donné est fait de matière, le bon sens c'est d'en disposer et l'idéal pour lui c'est de le rendre magnifique et généreux.

 

Toutes ces valeurs là sont incarnées dans l'être disposant de la puissance, dont la vertu consiste à œuvrer à l'abondance et à la prospérité. Comme la force 4D elle est incarnée dans l'entité individuelle 3D, la priorité c'est de prendre d'abord soin de soi, puis de la famille qui est directement liée à la perpétuation de la vie incarnée, puis finalement par extension on doit prendre soin de la communauté et de la nation, en fonction de sa puissance. Dans le système de pensée du BON, la hiérarchie au sein d'un groupe, ça permet à chacun de trouver sa place dans la communauté, selon l'ordre qui se met en place naturellement par l'exercice des forces. Pour être vertueux, le fort doit prendre soin du faible. L'adjectif BON c'est synonyme de généreux, à la fois dans l'être de chair et dans le comportement. Plus on est fort, plus on doit agrandir le cercle de l'exercice de son pouvoir. À grand pouvoir, grandes responsabilités.

La notion de mérite elle est importante dans les valeurs du BON, puisque chacun peut et doit mettre à profit la force dont il dispose, en agissant pour améliorer sa condition matérielle et son statut. On récolte ce que l'on sème, c'est la logique du BON.

5 - Spiritualité incarnée

5. Spiritualité incarnée

Maintenant on va voir à quel type de croyances spirituelles mène le système de pensée du BON. Là, quand je parle de croyances spirituelles, ce que je veux dire c’est par quelles voies on parvient à se représenter un ordre cosmique qui va englober et qui va expliquer l'existence du monde. On entre donc dans la fiction cognitive, on crée une représentation qui est transcendante, c'est-à-dire qu'on attribue au monde une valeur subjective qui va au-delà de ce qu'on perçoit à travers nos sens.


Maintenant, imaginez juste un instant que votre seul vocabulaire perceptif, c'est le vocabulaire du BON, OK ? Ça signifie que vous ne pourriez vous représenter et donc vous imaginer que des phénomènes à trois et à quatre dimensions. OK ? Donc c'est des êtres, des choses, des activités, des états, des statuts, des possessions, tout ça. Parce que c'est ça qui est discerné dans ce système de pensée là, c'est ces discernements là qu'on utilise, ça fait que c'est ça qu'on voit.

Mais en pratique, je vous le dis tout de suite, personne ne perçoit qu'à une seule échelle de perception parce que c’est impossible. Vous aller d’ailleurs découvrir pourquoi un tout petit peu plus tard.

Donc comme je disais, si vous percevez seulement à travers le centre du BON, pour vous représenter une perception transcendante, vous ne disposez que du vocabulaire perceptif à trois et quatre dimensions. Alors pour cette raison là, tout ce qui dépasse et explique l'existence et le cosmos, ça ne peut prendre que des formes incarnées dans des corps 3D, des corps animés par des forces 4D.

Aussi là, ce que le centre du BON permet de discerner nettement à travers les forces 4D, c'est la notion de hiérarchie. « Le plus fort commande au plus faible. »

 

Et donc ça spirituellement, ça mène à imaginer qu'au-delà de l'humain, il existe des êtres plus forts et plus puissants que l'être humain, et comme l'humain est mortel, et bien un aspect transcendant de ces êtres supérieurs là, c'est souvent qu'ils sont immortels, que ce sont ces êtres immortels qui ont créé d'ailleurs le monde matériel et les humains et qu'ils en disposent. Et donc logiquement, ils ont un statut supérieur à l'humain, et généralement ils vivent dans des mondes parallèles aux paysages grandioses.

 

Là je parle d'êtres supérieurs, mais il peut aussi s'agir d'objets, comme des totems, ou des outils divins. Pensez par exemple aux attributs des Dieux comme le marteau de Thor, ou à des reliques sacrées comme le Saint Graal. Saint Grahal, Gral ? Euh Google… Comment tu dis ça Saint Gwaal ? "Saint Graal". Ah ! Saint Graal  !

6 - Le bien, le mal

6. Le bien, le mal

Une autre chose que le BON perçoit nettement, on a vu que c'est les notions de bien et de mal. Donc généralement dans les croyances spirituelles du BON, Il y a des êtres et des objets puissamment bénéfiques qui vivent généralement là dans les cieux et d'autres êtres qui sont profondément maléfiques et qui vivent dans les enfers sous terre. Ce qui est intéressant là c'est que l'humain lui il est placé sur la terre au milieu, au croisement entre le bien et le mal, dans une tragédie liée à sa condition de mortel. Le temps déterministe de la matière le contraint à faire des choix dans sa courte vie, qui l'élèvent ou le rabaissent et déterminent son statut, ainsi que son sort.


Quand la représentation spirituelle elle est incarnée dans des corps, le divin lui, il se manifeste dans des êtres comme des Dieux, des anges ou des démons, des bêtes fantastiques, des hybrides humain-animaux, ou même là des objets qui possèdent des pouvoirs monstrueux dont ne disposent pas le commun des mortels. Et ces entités là, elles vivent des épopées et des drames à leur mesure qui donnent lieu à des mythes qui inspirent l'humain, comme c'est le cas dans toutes les mythologies. L'humain lui, il peut quand même espérer changer de statut et de condition et accéder à la vie éternelle, lorsqu'il accomplit là lui aussi des actes grandioses ou qu'il respecte l'autorité divine, comme par exemple, les saints dans la religion catholique, ou Hercule et Ulysse dans la mythologie grecque.

 


La volonté de Dieu ou des Dieux étant également supérieure, elle est impénétrable pour les humains, qui doivent vivre au gré de leur caprices et laisser à ces êtres supérieurs là le privilège de connaître le sens de l'existence. Et comme une personne qui perçoit dans le BON a le sens de la hiérarchie, et bien elle a tendance à se soumettre à l'autorité des êtres qu’elle considère plus puissants qu’elle et à ressentir une profonde révérence à leur endroit.

Alors ces spiritualités incarnées là, elles donnent finalement lieu à des représentations qui ressemblent logiquement beaucoup au monde matériel et aux sociétés humaines, et elles en sont d'ailleurs des formes d'extensions imaginaires.

 

 

L'idée que Dieu a créé l'homme à son image est une forme de spiritualité du système du BON. Dans d'autres systèmes de pensée, la tendance est de penser inversement que c'est l'humain qui a créé Dieu à son image.

La phrase "Dieu a fait l'homme à son image" et bien elle exprime très bien cette conception là incarnée du Divin. Et c'est un peu aussi l'endroit où l'humain tente de s'élever en s'inspirant d'êtres supérieurs à lui, qu'ils soient réels ou imaginaires.

 

Beaucoup de récits fondateurs de religions importantes fonctionnent selon les représentations du BON avec des êtres mythiques vivant des aventures épiques pour protéger leur communauté en danger. Et c'est normal que ces religions là aient connu de grands succès, justement parce que leur système de représentation est proche du monde concret et de l'existence humaine, et donc les valeurs matérialistes sont faciles à comprendre. Par exemple, les notions de bien et de mal, et bien elles sont profondément ancrées dans ce qui favorise ou empêche la perpétuation de l'existence incarnée. Ça mène à des positions morales claires et des choix éthiques aussi relativement simples à établir.

 

Même là, à notre époque, on retrouve aussi ces systèmes là de croyance et de valeurs dans les histoires de super-héros, c'est-à-dire des êtres mutants qui ne sont plus tout à fait humains et que leurs super-pouvoirs mènent à prendre position dans la lutte entre le bien et le mal. Donc, vous voyez là, ça aussi c’est très représentatif du système du BON.

7 - Conservatisme politique

7. Conservatisme politique

Les trois grands systèmes de pensée, et notamment celui du BON, que je suis en train de vous décrire, et bien c'est des approches globales des choses de la vie. Je vous rappelle que les structures du langage de l’espace-temps sont les mêmes dans le domaine physique que dans le domaine psychique. Donc tous nos champs cognitifs sont teintés des trois différentes approches, celle concrète, celle apparente et celle abstraite de la réalité. Finalement c’est pas juste des affaires de croyances spirituelles, parce qu'en fait les valeurs et les intentions qui se manifestent dans les perceptions sur le cosmos et l'existence, et bien elles alimentent et elles animent aussi les tendances politiques, qui sont aussi des croyances. Et même s'il peut y avoir des décalages et des dissonances là, voire même des contradictions entre les croyances spirituelles et politiques, et bien la plupart du temps les deux sont corrélées.

On a vu que les valeurs du BON, elles sont incarnées dans l'être et la puissance dont il dispose. Ça là c'est valable pour les croyances spirituelles, avec la foi dans des représentations où le Divin il est incarné dans une ou dans plusieurs entités puissantes. Et c'est valable aussi en terme politique, où le BON a tendance à penser que le pouvoir et l'autorité doivent être incarnés par des individus forts qui guident le peuple, qui est perçu comme une grande famille.

Maintenant  reprenons un peu le vocabulaire perceptif des phénomènes 3D et 4D qui forment la logique du centre de discernement du BON.

L'être de caractère, il agit, il fait, il produit, il possède, il assure la sécurité des siens, il survit, il prospère, il se reproduit, il œuvre à l'abondance et à l'expansion des siens. Les plus forts et les plus charismatiques font autorité, ils commandent, ils établissent et garantissent l'ordre dans une perception claire de la hiérarchie.

La foi dans l'être puissant, ça mène à valoriser la propriété, l'entreprise privée et l'action individuelle. Ça valorise les gens avec du statut, des possessions importantes et de la poigne dans l’action.

Vous voyez là maintenant comment quand on considère le monde à l'échelle de la matière, à travers le centre de discernement du BON, le vocabulaire des phénomènes 3D et 4D et bien ça mène tout droit à une sensibilité politique conservatrice, donc à une mentalité qu'on dit "de droite".

À travers la perception de la matière, le BON incarne l'enracinement, il s'ancre dans des valeurs morales et souvent dans des biens hérités du passé, qui sont producteurs d'ordre et d'autorité, de repères statutaires et de forces de concrétisation. Ce sens là de l'action concrète, et bien ça mène à des modèles politiques qui sont centrés sur le pouvoir exécutif.

Être conservateur, c'est être enraciné dans les héritages passés, et dans nos sociétés modernes occidentales humanistes, les valeurs repères de l'ancien ordre monothéiste donnent lieu au conservatisme capitaliste et républicain, autour de l'attachement à la famille et à la patrie, un état emblématique garant de l'ordre et à une économie productiviste, axée sur l'abondance de biens, l'entreprise, l'entreprise privée, la productivité, la croissance et le capital.​

8. Tendances déterministes 

Comme vous le savez, le temps à l'échelle de la matière, il a juste une dimension. Je sais que ça paraît évident que le temps a juste une dimension, mais je vous rappelle qu'à l'échelle quantique, les particules peuvent être à plusieurs endroits et dans plusieurs états à la fois, dans certaines probabilités. Donc leur comportement suit plusieurs chemins, plusieurs lignes dans le cours des choses, et l'interprétation de La Folle Théorie, c'est qu'il y a aussi plusieurs dimensions de temps. Mais bon, ça c'est l'échelle quantique, ici on revient à nos moutons c'est-à-dire dans le temps linéaire de la 4D, de l'échelle des corps matériels 3D. Et bien ça, ça correspond à l'idée qu'il n'y a qu'une seule voie possible dans le cours des événements, comme dans l'expression célèbre d'Einstein,

 

"Dieu ne joue pas aux dès".

Et ça c'est d'ailleurs ce qu'on appelle le déterminisme, il n'y a pas de hasard. Ça mène à la croyance dans le destin, puisque le futur est déjà déterminé dans le présent, c'est-à-dire par l'enchaînement inéluctable des causes et des effets.

Quand on parle de "bon sens", pour désigner la capacité de faire des jugements et des choix éclairés, et bien l'usage du mot BON n'est pas anodin. Le champ sémantique de cet adjectif là, et bien il est ancré dans l'échelle de la matière et il est révélateur d'une façon de penser déterministe, où il existe une seule voie, et par extension aussi une seule façon valable ou optimale de penser et d'agir.

Cette façon là de penser a d'ailleurs d'autres conséquences philosophiques, parce que… Et bien, les personnes dont la mentalité elle est ancrée dans le BON, ces personnes là ont plus de mal que les autres à imaginer que la réalité a différentes facettes, et que la vérité est faite de contradictions et que les voies de la raison sont multiples. La maladie la plus répandue c'est de penser qu'on est détenteur du bon sens et de la raison. Et ça c'est parce que quel que soit le système de pensée, on raisonne sur la base des phénomènes qu'on perçoit, et donc ça nous semble évident que notre interprétation des choses est juste, puisqu'elle est logique et elle est vérifiée par les mêmes phénomènes. Mais dans le cas du système de pensée du BON, cette tendance là elle est amplifiée. Et ça c'est parce que dans le monde du BON, le temps et la logique fonctionnent de façon linéaire et mécanique et ça ça peut mener à une certaine rigidité face à des pensées divergentes ou contradictoires. Dans la logique du BON, c'est la plus grande force qui l'emporte, qui fait autorité et qui a raison sur les autres, dans une forme de fatalité liée au temps déterministe.

Les personnes dont la mentalité elle est dominée par le BON ont tendance à baser leur relations sur la considération, c'est-à-dire sur le statut et l'état des uns et des autres. Dans leurs interactions sociales ces personnes là prennent en compte avant tout le charisme et les rapports de pouvoir à travers la hiérarchie, les capitaux, la force physique, et elles valorisent les proches et les semblables comme la famille et la communauté pour leur assurer, l’abondance matérielle et la sécurité. Dans le système du BON, la tolérance s'arrête quand la hiérarchie, l'action productrice d'abondance, l'ordre garantissant la sécurité et la reconnaissance du mérite apparaissent défaillants.

8 - Tendances déterministes
9 - Le BON résumé

9. Le BON résumé

Bon bon bon ! Je pense qu'on a fait un bon petit tour du centre de discernement du BON.

Alors résumons un peu. Quand on perçoit à l'échelle de la matière, on discerne des phénomènes d'entités en 3D et des phénomènes d'activités en 4D. En combinant ces deux intelligences de discernement là, on obtient une amplitude de perception d'espace-temps à sept dimensions, donc un système de pensée.

 

 

Et comme ce système là de pensée consiste dans des phénomènes à l'échelle de la matière, et bien il est lié à la perpétuation de l'existence incarnée, et donc aux enjeux liés à l'instinct. Ça ça mène à la perception du bon et du mauvais, du bien et du mal, d'une hiérarchie, et d'un ordre lié aux rapports de forces.

​​

 

Ça fait que les valeurs qui sont perçues à travers le centre de discernement du BON, et bien c'est des valeurs matérialistes, c'est-à-dire que c'est les choses, mais aussi les êtres. Et puis ça ça mène à une mentalité politique conservatrice et à une spiritualité faite de représentations incarnées, les deux étant articulées autour de l'être 3D disposant de la puissance 4D, dont la vertu est de commander pour le bien des siens.

Le temps du BON étant unidimensionnel, alors sa logique elle est déterministe. Ça ça signifie qu'il n'y a qu'une voie dans le déroulement des événements, le centre du BON mène donc à croire dans la destinée et la singularité de la raison.

Mais on a vu que la raison n'a pas qu'une voie. La verité, elle a différentes facettes et c'est bien là tout le propos de La Folle Théorie ! Et justement, dans les deux prochains épisodes, on va voir les deux autres centres de discernement, les deux autres grandes façons de penser et de percevoir, les deux autres systèmes de pensée élémentaires. Après le BON, rendez-vous dans le prochain épisode pour la présentation du BEAU ! À bientôt !

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